quée, agencée et mise en usage contre les ennemis. Voilà ce qu’a fait le Rhône, dit-il : « Vous n’en parlez pas. » La commission n’en avait pas dit un mot, de sorte qu’en lui demandant compte de ses dépenses, elle en supprimait l’objet et en effaçait la cause. Vous n’en parlez pas !…, et il ajoutait, toujours de ce grand air simple et noble : « Je ne vous le reproche pas. Et je n’en aurais pas parlé s’il ne se fût agi de l’honneur du département du Rhône et de la France. » Il rappelait aussi les 11,000 Alsaciens-Lorrains qui s’étaient rangés autour de notre drapeau et qu’on avait vus sur la place de Lyon apportant à la patrie française un suprême témoignage de fidélité. Il les avait soutenus, entretenus des deniers de la France. La commission n’en parlait pas non plus. Elle avait oublié les Alsaciens-Lorrains. « Permettez-moi de réparer cet oubli, disait M. Challemel-Lacour, et d’envoyer d’ici un souvenir à nos frères malheureux. » La droite, qui devait commettre toutes les fautes, cria à l’orateur : « Passez aux marchés ! » — « Pour l’honneur de cette assemblée, répondit M. Challemel-Lacour, je demande que cette interruption ne figure pas au Journal officiel. »
Puis il reprenait doucement pour finir par