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la verdure dorée

LXXV


Bien qu’avec passion à mes bras tu te livres,
Je sais que tout est vain, l’amour comme les livres ;
Les étoiles se faneront dans le foin bleu
Et rien ne vaut le soir ma pipe au coin du feu
Qui me caresse et m’offre un trouble paysage.
Et pourtant je reviens toujours à ton visage
Encore que je sache au monde qu’il n’est rien
Qui puisse consoler un cœur comme le mien.