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Page:Derème - La Verdure dorée, nouv. éd.djvu/212

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la verdure dorée

CXVI


Reste étendue encor sous la chaude verdure
Et dors dans le parfum des hêtres et du buis ;
Là-bas, l’herbe roussit dans la lumière dure,
Mais sur nous, plein d’oiseaux, feuillage, tu bruis.

Dors, pendant qu’au zénith le soleil rude forge
Le cuivre de l’automne et lance les essaims,
Tandis que je regarde incliné sur ta gorge
L’escargot jaune et bleu qui glisse entre tes seins.