Le vent hurle, et dans sa monstrueuse colère
Jusqu’au lugubre ciel soulève les flots noirs.
Pas un astre. Ma vie aux amples désespoirs
Erre sans gouvernail, lamentable galère.
Tu parais ; l’ouragan suspend son large cri ;
Tu parles, et ta voix douce et lente l’apaise,
Et la mer en chantant caresse la falaise,
Et mon rêve au soleil est un vaisseau fleuri.