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la verdure dorée

XLIV


Le vent hurle, et dans sa monstrueuse colère
Jusqu’au lugubre ciel soulève les flots noirs.
Pas un astre. Ma vie aux amples désespoirs
Erre sans gouvernail, lamentable galère.

Tu parais ; l’ouragan suspend son large cri ;
Tu parles, et ta voix douce et lente l’apaise,
Et la mer en chantant caresse la falaise,
Et mon rêve au soleil est un vaisseau fleuri.