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Page:Derème - Le Poème de la pipe et de l’escargot, 1920.djvu/22

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LA PIPE ET L’ESCARGOT


Puisque tout est pareil aux feuillages labiles,
c’est vainement que sur mes flûtes malhabiles
je chante les jongleurs, ta grâce et nos doigts joints.
Le monde et ta beauté n’en passeront pas moins.
C’est vrai. Mais par les vers où mon rêve s’applique
nous entendrons passer l’univers en musique.