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III


J’exprimais autrefois d’une façon morose
mon désespoir et ma tristesse à l’eau de rose.
Mon poème était plein de larmes, de douleurs,
de cris, et je riais en décrivant mes pleurs.
Plus artificiel qu’un pâtre de pendule,
je ciselais, avec un sourire incrédule,
des agrafes et des boutons de corozo.

Mais l’Amour a paru soufflant dans un roseau…