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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/264

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la 48e brigade d'infanterie de réserve occupait la chaîne de hauteurs à l'ouest de Courgançon, tandis que la 47e occupait ce village. Corroy était occupé en liaison avec le corps de la garde. L'attaque menée avec un grand élan par la division de réserve avait conduit à un succès complet.

La 32e division d'infanterie qui combattait en liaison et sur la gauche de la 24e division de réserve avait, sur la base de l'ordre du corps du soir du 8/9, disposé ses deux brigades, à partir de la route Vaurefroy - Montrépreux pour une attaque contre la ligne Euvy - centre de Courgançon. De l'infanterie ennemie retranchée fut repérée dans les parcelles de forêt à l'est et au sud-est d'Euvy. Comme la division se lançait à l'attaque contre cet ennemi, le premier ordre du corps déjà indiqué de 9 h 40 (p. 251, note 2) arriva, à la suite duquel la division devait conquérir en commun avec la 24e division de réserve les hauteurs au nord du ruisseau de Maurienne. Ceci nécessitait un décalage de la zone d'attaque de la 32e division plus loin vers l'est. Peu après 11 h du matin, la division atteignit son nouveau but. Le deuxième ordre du corps de 11 h 20 arrivant pendant la progression indiquait que la division ne devait attaquer les hauteurs au sud du ruisseau de Maurienne que de Courgançon jusqu'à Semoine, ce qui demandait un changement substantiel de la direction d'attaque de la division. Malgré un feu nourri d'artillerie français, le mouvement d'attaque progressa bien. Vers 4 h de l'après-midi, l'infanterie, accompagnée de batteries avancées, s'approcha de l'orée sud des forêts au sud-est d'Euvy, qui avait été libérée par l'ennemi. L'attaquant fit de nombreux prisonniers. Un grand succès s'annonçait aussi pour cette division. Son commandant, le général de division Edler v. der Planitz, écrit au sujet de cette bataille : « L'attaque ... commandée par l'État-major général ... sur les hauteurs au sud de la Maurienne pouvait commencer. Elle avait été remarquablement préparée par l'artillerie avancée loin. Le feu des canons ennemis était de plus en plus faible, son infanterie quittait le champ de bataille en nombre de plus en plus grand, et de plus en plus vite. La traversée du cours d'eau indiqué ne pouvait plus présenter de difficulté pour nos régiments, qui avaient vaincu la veille la Somme profonde sous le feu le plus fort de l'ennemi près de Lenharrée. La performance de la journée n'avait jusqu'alors pas épuisé notre infanterie. La nuit tranquille du 8 au 9/9 et un ravitaillement convenable avaient ravivé les forces, et les succès jusqu'alors poussaient vers l'avant. On avait encore plusieurs heures de plein jour devant