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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/343

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Peut-être, l'ennemi avançant par Château-Thierry avait-il empêché la retraite vers Fismes. La fermeture de la brèche parut à l'état-major général comme auparavant la tâche la plus urgente. Pour cela, les parties utilisables de la 7e armée devaient être acheminées sans délai. Selon un message du commandement de la 7e armée arrivé dans la soirée, leur préparation aurait subi un retard de 24 h au moins, car une défaillance des Belges d'Anvers aurait nécessité l'intervention de parties du XVe corps d'armée à l'ouest de Louvain. Le commandant, le général v. Heeringen, reçut l'instruction de se mettre en rapport dès que possible avec le général v. Bülow commandant les 1re et 2e armées, pour « mettre en fonction le plus rapidement, en fonction de la situation, toutes les unités disponibles, et de mettre aussi en route le IXe corps de réserve direction Saint-Quentin en cas d'absence de forces ennemies significatives sur la côte. » Les unités restées jusqu'alors en Belgique — IIIe corps de réserve et division de marine — furent alors à nouveau retirées de la 7e armée et mises sous l'autorité du gouverneur général de Belgique pour la sécurité d'Anvers et de la côte.

Les conditions peu claires sur l'aile droite de l'armée déterminèrent le général v. Moltke à prolonger vers la 2e armée le voyage prévu pour le lendemain vers les 5e, 4e et 3e armées, pour se faire personnellement une idée claire sur la crise qui régnait là-bas depuis maintenant six jours, et la résoudre si possible par intervention sur place. C'est alors finalement, à la dernière heure, qu'arriva ce qui avait été urgent dès le début des opérations : l'établissement d'un contact personnel et d'un échange d'idées direct entre le chef d'État-major général et les généraux commandant sur le front.