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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/557

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fortement la réussite du plan de guerre originel pour la guerre sur deux fronts, qui était construit sur une décision rapide et définitive à l'ouest. La situation était d'autant plus sérieuse que l'échec simultané de l'armée austro-hongroise en Galice apparaissait si lourd qu'il ne pouvait pas être compensé par une nouvelle victoire de l'armée Hindenburg en Prusse Orientale. La question de savoir si le front de l'est pourrait résister dans la durée aux assauts des masses russes qui s'amoncelaient toujours plus fort, sans le soutien de l'ouest, devint brûlante. Mais on ne pouvait plus maintenant escamoter la question de si et quand on pourrait aboutir à une décision définitive en France. La durée de la guerre ne pouvait plus être prévue. Il en découlait de sérieuses questions, non seulement de type militaire, mais aussi politique et économique. L'ensemble de la conduite de la guerre devait être reconstruit sur une toute nouvelle base. Il fallait de lourdes décisions nouvelles pour la guerre sur deux fronts, dans la mesure où l'on devait encore la mener en perspective de la victoire. Il fallait mettre les forces du peuple entier, non seulement celles des combattants, mais aussi celles de la patrie productrice, au service de la défense du pays. Il y avait des questions fondamentales devant lesquelles les nouveaux chefs des opérations allemandes seraient placés. Il dépendrait de leur décision et de la manière de les exécuter, mais avant tout d'une reconnaissance claire de tout le sérieux de la situation, pour savoir si sur la Marne, une opération avait seulement échoué, ou si la guerre avait été perdue.