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Page:Deraismes - Le Theatre chez soi.pdf/318

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LE CAPITAINE, à part.

Pars donc, animal, pars donc, du diable si c’est moi qui te retiendrai !

VAULUCHET.

La voiture qui nous a ramenés vous conduira au chemin de fer.

ALBÉRIC.

Grand merci. (Il salue Horace et Louise.) Madame, monsieur, recevez l’expression de ma reconnaissance.

HORACE.

Par exemple.

ALBÉRIC

Mais j’y pense. (Désignant le capitaine.) Il ne connaissait pas mon père.

HORACE.

C’est probable.

ALBÉRIC.

Je ne m’étonne plus maintenant.

(Il salue et sort.)
LE CAPITAINE.

Enfin, il est parti, ma folie cesse et votre rôle de mari commence.

HORACE, serrant la main de Louise.

C’est convenu, et l’on vous pardonne en faveur de la conclusion.

LE CAPITAINE.

À la bonne heure, et maintenant : un neveu, s’il vous plaît !

LOUISE, souriant.

Et si c’est une nièce ?

LE CAPITAINE, se grattant l’oreille.

Corbleu ! je l’accepte tout de même, si elle ressemble à sa mère.