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Page:Des Ombiaux - La Ronde du Trouvère, 1893.djvu/23

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A yant vu s’enfuir la chimère
De foi, de gloire et de splendeur.
Éclose en son âme pure et fière,
Le vaillant chevalier, mon frère,
La croix de l’épée sur le cœur,
Gît sur la colline en fleur.

L’étoile du printemps, la violette,
À moins de charme que ses yeux,
Cristal pur où se reflète
La candeur du grand ciel bleu.
Le pieux chevalier, mon frère,
En grande peine dit sa prière.

C’est le matin frais et fleuri.
Étonné, le silence se penche
Vers le héros étendu, meurtri,