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Page:Des Ombiaux - La Ronde du Trouvère, 1893.djvu/31

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Mais c’est un jardin de fleurs fanées
Son âme, aux parterres jonchés de feuilles mortes
Son âme morte !
Aux voix chantantes des jeunes années.

La châtelaine à sa fenêtre, très pâle,
Au jardin des lys fleurie,
A penché la tête, plus pâle,
Sur la broderie.

Le chevalier cuirassé de fer
Levant encore son cor
Sonna si fort aux étoiles d’or
Du ciel clair,

Que las alors et si las
Il s’étendit auprès de la dame,
Tandis qu’avec la sonore voix,
Fraternelles s’en allèrent leurs âmes.