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L’ARBRISSEAU.




À MONSIEUR ALIBERT[1].


La tristesse est rêveuse… et je rêve souvent !
La nature m’y porte, on lui cède sans peine :
Je rêve au bruit si doux de l’eau qui se promène,
Au murmure du saule agité par le vent.
J’écoute !… un souvenir répond à ma tristesse :
Un autre souvenir s’éveille dans mon cœur :
Chaque objet me pénètre, et répand sa couleur
Sur le sentiment qui m’oppresse.
Ainsi le nuage s’enfuit,
Pressé par un autre nuage :

  1. Docteur-médecin.