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ROMANCES.


L’AVEU PERMIS.


Viens, mon cher Olivier, j’ai deux mots à te dire :
Ma mère l’a permis ! ils te rendront joyeux…
Eh ! bien ! je n’ose plus !… Mais, dis-moi, sais-tu lire ?
Ma mère l’a permis, regarde dans mes yeux.

Voilà mes yeux baissés. Dieu, que je suis confuse !
Mon visage a rougi… vois-tu, c’est la pudeur.
Ma mère l’a permis,… ce sera ton excuse :
Pendant que je rougis, mets ta main sur mon cœur.

Tu ne devines pas ! Olivier ! quelle gêne !
Ces deux mots sont si doux ! mon cœur les dit si bien !
Prends-les donc sur ma bouche ; en y touchant à peine,
Je fermerai les yeux, prends vite… et n’en dis rien.