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Eh bien ! j’irai l’attendre au pied de la colline
Qu’il gravira par un sentier de fleurs.
Si quelquefois la romance attristée
Peint mon ennui, le trouble de mes sens ;
Inspirée au village, elle y sera chantée ;
Et les bergers naïfs rediront mes accens.
Adieu, Muses ! la gloire est trop peu pour mon ame ;
L’amour sera ma seule erreur ;
Et pour la peindre en traits de flamme,
Je n’ai besoin que de mon cœur !