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IDYLLES.

Le soleil te fait peur, tu n’es pas mère encore : Jeune épouse, à ton tour tu presseras mes pas, Quand pour revoir un fils oubliant ta parure,

Tu seras nonchalante à nouer ta ceinture, Je dirai : Prends donc garde ; et songe à tes appas ! Je le jure, avant peu tu seras moins dormeuse : Toi qui cherches déja ton image en tous lieux, Tu la verras alors mouvante sous tes yeux, Dans tes bras, sur ton sein : que tu seras heureuse ! Que ce miroir vivant, doux prix de tes douleurs, Terendrasansatours, simpleetbelle, humbleetfière ! Comme la vigne enlace et pare un jeune lierre, Ton appui, tes baisers, ton sourire, tes fleurs, Tu lui donneras tout. A la tienne mêlée,

Une autre image encore y confondra tes vœux : C’est ressaisir deux fois son enfance écoulée, C’est d’une double flamme éterniser les feux !

Ne dis pas non, tais-toi, levons-nous, le temps vole,