« Cen’est plus qu’untombeauquej’yvoisaujourd’hui, « Et dans mon âme en deuil j’offrirai son image. « Desfleurs…je n’enaiplus…Ah ! j’ai troppeu detemps ;
« On meurt jeune sans l’espérance ; « Mais tant que je vivrai, fût-ce jusqu’au printemps, « J’y viendrai cacher ma souffrance ! »
« Alors un saint pasteur, triste de souvenir, Prend le berceau léger qu’il promet de bénir.
« Une autre femme approche en sa misère errante ; Sa voix n’a qu’un accent qui murmure : « Donnez ! » Elle indique un enfant aux regards consternés : Et cet objet voilé la rend plus déchirante. « Femme, dit l’autre mère, il faut vous secourir : « Vous cachez un enfant : sa misère est affreuse !
« Ne souffrez pas pour lui, femme ! Soyez heureuse. « Moi, je n’aiplusd’enfant…moi, jen’ai qu’àmourir. » 8.