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ÉLÉGIES.

« C’est mon fils ! Ce n’est plus son fantôme trompeur ; « C’est mon enfant qui m’aime, etqui vit sur mon cœur. »

« Le pasteur pour le voir se courbe devant elle ; Il sent couler ses pleurs à son récit fidèle : Elle dit tout en paroles de feu. De baisers, de sanglots son récit se compose : En vain pour sa vengeance elle bégaie un vœu ;. Sortira-t-il du cœur où son fils se repose ? Sans doute il a souffert, l’enfant infortuné !

Sans doute… il vit encor ; sa mère a pardonné. »