Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 1, Boulland, 1830.djvu/283

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Mais pour l’être innocent, malheureux et sensible,
C’est le repos ! c’est le bonheur !....

Ô Dieu ! quand de mon fils sonna l’heure suprême,
Un doute affreux ne m’a pas fait frémir !
Non, cet être charmant, au sein de la mort même,
N’a fait que s’endormir.
Ô tendresse ! ô douleur ! ô sublime mélange !
Ses yeux remplis d’amour sèmeraient sur mes yeux ;
Je m’attache à son corps.... Ce n’était plus qu’un ange
Qui s’envolait aux cieux !