Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 1, Boulland, 1830.djvu/31

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LA JOURNÉE PERDUE.



Me voici… je respire à peine !
Une feuille m’intimidait ;
Le bruit du ruisseau m’alarmait ;
Je te vois… ! je n’ai plus d’haleine !
Attends… je croyais aujourd’hui
Ne pouvoir respirer auprès de ce que j’aime.
Je me sentais mourir, en ce tourment extrême,
De ta peine et de mon ennui.

Quoi ! je cherche ta main, et tu n’oses sourire ?