Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 1, Boulland, 1830.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’ADIEU DU SOIR.



Dieu ! qu’il est tard ! quelle surprise !
Le temps a fui comme un éclair ;
Douze fois l’heure a frappé l’air,
Et près de toi je suis encore assise !
Et loin de pressentir le moment du sommeil,
Je croyais voir encore un rayon de soleil !

Se peut-il que déjà l’oiseau dorme au bocage !
Ah ! pour dormir il fait si beau !