Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 2, Boulland, 1830.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Si tu n’as pas, pour aller à mon cœur,
Son œil brûlant et son parler de flamme,
Par un accent doux et trompeur
Tu n’égareras pas mon âme.

Sans trouble, à toi je livre mon secret.
S’il était là, je fuirais vite, vite.
Je suis seule… ah ! Riant portrait,
Que n’es-tu celui que j’évite !