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À CELLES QUI PLEURENT.
Vous surtout que je plains si vous n’êtes chéries ;
Vous surtout qui souffrez, je vous prends pour mes sœurs :
C’est à vous qu’elles vont, mes lentes rêveries,
Et de mes pleurs chantés les amères douceurs.
Prisonnière en ce livre une âme est contenue :
Ouvrez : lisez : comptez les jours que j’ai soufferts :
Pleureuses de ce monde où je passe inconnue,
Rêvez sur cette cendre et trempez-y vos fers.