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Page:Desbordes-Valmore - Bouquets et prières, 1843.djvu/166

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L’ÉGLISE D’ARONA.

(Italie.)


On est moins seul au fond d’une église déserte :
De son père inquiet c’est la porte entr’ouverte ;
Lui qui bénit l’enfant, même après son départ,
Lui, qui ne dit jamais : « N’entrez plus, c’est trop tard ! »

Moi, j’ai tardé, seigneur, j’ai fui votre colère,
Comme l’enfant qui tremble à la voix de son père,