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POINT D’ADIEU.



Jeunesse, adieu ! car j’ai beau faire,
J’ai beau t’étreindre et te presser,
J’ai beau gémir et t’embrasser,
Nous fuyons en pays contraire.

Ton souffle tiède est si charmant !
On est si beau sous ta couronne !
Tiens : ce baiser que je te donne,
Laisse-le durer un moment.