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MERCI, MON DIEU !
J’ai rencontré sur la terre où je passe
Plus d’un abîme, et je tombai, Seigneur !
Lors, d’un long cri j’appelais dans l’espace
Mon Dieu, mon père, ou quelque Ange sauveur.
Doux et penché sur l’abîme funeste,
Un envoyé du tribunal céleste
Venait toujours, fidèle à votre loi :
Qu’il soit béni, mon Dieu ! payez pour moi.