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DIEU PLEURE AVEC LES INNOCENS.


Il fallait la laisser, solitaire et pieuse,
S’abreuver de prière et d’indigentes fleurs :
Si peu lui semblait tout ; misère harmonieuse,
Sédentaire à l’église et bornée à ses pleurs.

Il fallait la laisser au long travail penchée,
Du rideau d’un vieux mur bornant son horizon
Le ciel la regardait sous ses cheveux penchée ;
Et quelque doux cantique apaisait sa raison.