Page:Desbordes-Valmore - Huit femmes, 1845.pdf/130

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
128
HUIT FEMMES.

Claudia, je serai plus tranquille sous la protection éternelle de Revalto…… qui vient bien tard aujourd’hui !

Lawrence entendant marcher dans le vestibule, souleva la portière et vit le page, portant, sur un plateau d’argent, un message trempé des mêmes parfums que ceux qu’il avait accoutumé de monter à sa maîtresse. L’anxiété de Fanelly s’éclaira d’un sourire. Les parfums reconnus, le cachet à la devise anglaise inventée à deux, lui rendirent un éclair de sérénité.

Restée seule avec Claudia, qui bondissait de curiosité, elle l’illumina d’un prompt regard de triomphe, le dernier qui dût animer ses yeux. Puis, ayant parcouru la lettre comme une question de vie ou de mort, elle poussa ce cri des enfans perdus :