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HUIT FEMMES.

tions et à ses larmes qu’elle regardait couler sur ses mains avec une froide surprise.

» Une voix déchirante brisa tout à coup cette longue et triste veille, elle semblait venir du haut de la montagne, et, dans la nuit, l’écho la rendait plus déchirante encore :

» — Andréa ! criait cette voix lamentable ; et Adrienne se leva vivement.

» — Mona, dit-elle, entendez-vous ? on appelle Andréa.

» Mais Mona effrayée ne bougeait plus.

» — Où est Andréa ? qui l’appelle à cette heure ?… je crois qu’il fait nuit. »

» — Il dort, dit Mona, couchez-vous, chère maîtresse.

» — Il dort ! s’écrie-t-elle, et qui