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HUIT FEMMES.

vous, à étudier le courage de fuir ou de vaincre les passions. Votre cœur, s’il est sensible, est du moins protégé de préceptes de bronze : vous ne donnez ni trop à la félicité, ni trop à la douleur. Vous ne planterez pas votre unique espérance sur une femme ou sur un fragile enfant. Vous savez que l’haleine du vent de l’est peut en faire envoler la poussière, et que pleurer cette poussière brillante, soupirer à mourir parce qu’elle est perdue, est au moins inutile, sinon impie et lâche ; vous savez tout cela, vous, mon sage ami.

Moi, je tâche de l’apprendre.



FIN DU DEUXIÈME ET DERNIER VOLUME.