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Page:Desbordes-Valmore - L’enfant des Champs-Elysées, 1871.djvu/29

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l’enfant des champs-élysées.

de vue ni la foule ni le cierge, qui cessa de brûler à la fin.

— Qu’avez-vous donc là ? lui demanda la vieille Marguerite en le voyant rentrer. On dirait que votre habit est déchiré.

« Il se pourrait, dit Zolg avec un grand sang-froid. Ils se heurtent dans la maison de Dieu comme les âmes dans le purgatoire… mais où donc suis-je déchiré ? » Marguerite, qui avait de mauvais yeux, s’aperçut alors que ce qu’elle prenait pour un lambeau de l’habit de Zolg était un lambeau de papier pendillant, fixé au drap par une épingle.

Leur surprise fut grande lorsque, après avoir détaché ce papier, grossièrement cacheté avec de la mie de pain, ils parvinrent à lire, en s’aidant l’un l’autre, cette singulière adresse :

A ladam quia cate cheve.

Zolg et Marguerite, n’étant pas d’ailleurs très-scandalisés de l’orthographe,