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Page:Desbordes-Valmore - Le Livre des petits enfans, 1834.pdf/243

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de bonheur. Sur les genoux de son père même, qui l’y berçait souvent comme la plus légère, elle montait avec l’orpheline étroitement associée à sa vie, et cette vie fut un sourire tant quelle posséda sa frèle et pure idole. Quand son père qui souriait de cette tendresse lui demandait : — Que dit-elle de tout ce que tu lui racontes ? — Elle m’écoute, répondait l’enfant, elle m’entend ! Et l’avenir de cette petite fille l’inquiétait plus que celui de la calme et rangeuse Albertine, plus que celui de l’harmonieuse et