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Page:Desbordes-Valmore - Le Livre des petits enfans, 1834.pdf/245

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poules, les greniers où vivaient des pigeons au plumage éclatant au soleil, tout avait maintenu la joie et la concorde dans cette jolie famille, et pourtant Marceline était triste après le départ d’Alphonse. Elle le fut le lendemain, le surlendemain, long-temps, jusqu’à ce que l’on s’aperçut qu’elle avait de profonds soupirs dans son silence, que ces soupirs ressemblaient presque à des sanglots, et qu’enfin sa santé s’altérait d’une manière sensible.

Son père la portait dans ses bras,