Aller au contenu

Page:Desbordes-Valmore - Le Livre des petits enfans, 1834.pdf/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
(15)

vait durer. Sa maman se mit à réfléchir dans son cœur, et dit :

« Quelle triste chose ! j’ai bercé et nourri cet enfant, je l’ai veillé sur mes genoux jusqu’à ce qu’il fût sauvé ; je dois maintenant le guérir d’une autre maladie : la malice. Mon Dieu ! inspirez-moi ! car je trouve qu’il est devenu très-méchant, et je ne puis avoir ni paix ni calme avec lui.

Dieu lui inspira de parler ainsi au petit gâté. J’ai à vous apprendre, enfant ! que je voudrais aimer comme autrefois, qu’il faut nous quitter pour