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Page:Desbordes-Valmore - Le Livre des petits enfans, 1834.pdf/322

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partout, où il amassait en silence des couleurs, des formes, de la peinture vivante, pour tout son avenir.

Quand on le voyait au bord d’un chemin, droit et immobile comme l’arbre où il cherchait de l’ombre, tandis que cinq à six moutons, la tête en bas, épluchaient le sol de toutes ses plantes embaumées, et que sa tête, à lui, comme celle de l’arbre qui frémit au moindre soupir du vent, tournait mobile et curieuse, avec tous ses cheveux, épars ; on s’arrêtait.

On disait : Qu’est-ce que tu regardes