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ma mère, afin qu’elle me conduise où vous voulez que j’aille.
Je n’aurai jamais peur le soir, dans le corridor sans lumière, parce que je sais bien que vous y êtes avec moi ; quand je tomberai, je ne crierai pas, car sauvé ou blessé, c’est toujours dans vos bras que l’on tombe. Merci, mon Dieu, d’être partout où je serai ! cette pensée me donnera du courage, et je n’aurai d’autre crainte que celle de vous déplaire.
Après avoir prié, mon Dieu, je lèverai ma tête vers vous, pour recevoir dans les rayons du jour les baisers, que vous envoyez à vos enfans.
Bonsoir, mon Dieu ! faites descendre la paix et le sommeil sur notre maison ! c’est si doux de dormir comme les hirondelles dans leurs nids. »