tisan, travaillant à la lampe, en faisant ruisseler sur les vitres sonores des poignées de pois secs, qui descendaient comme la foudre en éclat dans le silence laborieux du chaussetier solitaire.
LE PIED DE BICHE.
Ce soir-là, toute la meute sonnante se précipita sur le pied de biche d’un rentier. La première attaque fut inutile, car le maître était absent, et ses deux domestiques, se chauffant au feu de leur maître, faisaient la sourde oreille pour ne pas se déranger.
Antony, très-irrité de cette lenteur, s’écria : « Se moque-t-on de moi ? » et se pendit sans façon de tout le poids de son corps au pied de biche, qui resta dans ses mains. Un cri de victoire, très-flatteur pour Antony, fut poussé jusqu’aux toits par sa troupe légère ; ce qui l’empêcha d’entendre le