vol de l’agrafe, fut, avec son écharpe même, fortement attachée à un vieux orme, où Rivalto résolut de la laisser pour ne pas la tuer tout à fait.
Mais à cette heure où tout est mystère dans la campagne, où tout ce qui l’habite est porté à des impressions tristes et graves, ce bois si solitaire en apparence et déjà presque voilé par le crépuscule, n’était pas entièrement désert : quelques chasseurs le parcouraient encore. Les cris d’agonie d’une femme avaient été faiblement entendus par eux, et un homme qui parut tout à coup parmi les arbres moins touffus à cette place choisie pour un crime, fit dresser la tête du brigand ; le reflet encore rouge du ciel, sur lequel se découpait cette apparition inattendue et sombre comme une silhouette, fit d’abord penser à Rivalto que ce pouvait être Calpetti, qu’il interpella vivement en italien : il ne reçut