parjure impuni. J’ai lu cela dans tout son héros italien, son prince italien, comme ils l’appellent. Qu’il soit prince ou ne le soit pas, qu’est-ce que cela me fait à moi ? J’ai lu jusqu’au fond du cœur de ce misérable, qui lui chante l’amour avec ses cadences et ses fioritures : je la verrai trahie, vous dis-je, blessée à mort, et je serai content ! et je danserai ! dussé-je rester boiteux comme lord Byron, qui s’en vengeait sur toutes ces folles. Et la vie ne m’étouffera plus vingt fois le jour aux coups d’une sonnette homicide, qui me disait : la voilà… elle vient demander pardon ! Hélas ! j’ai rêvé cela souvent, et vous l’avez compris, vous ! tout calme que vous êtes ; car vous avez enveloppé d’un mouchoir cet affreux tintement, pour qu’il ne fît pas éclater mes veines sous les élancemens de mon cœur. Merci, Bingley !… pour cela seul, voyez-vous, c’est entre nous deux à la vie et à la mort.