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LE BAISER DU ROI.
tendres du cœur ? du comte Ericson, peut-être ?
— Ericson te déplaît, je n’en suis pas en peine ; il n’est guère d’ailleurs plus riche que moi, je pense ; mais, Christine !…
— Eh bien, Christine ! pourquoi soupires-tu encore ?
— Ton père t’amènera ce soir un nouvel amant, et moi je serai oublié.
— Tu le mérites pour oser le prévoir, pour m’offenser de tes soupçons ! mais tu es mon cousin… et je te pardonne cette fois encore, dit-elle en passant sa tête souple et caressante sous les deux mains d’Adolphe qu’elle tenait dans les siennes.
— Tu m’aimes donc bien réellement, Christine ?