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Page:Desbordes-Valmore - Le Salon de lady Betty.djvu/111

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UNE FEMME.

Le Sacrifice. « Elle avait pleuré, la jeune fille ! elle s’était agenouillée, prosternée ; elle avait imploré, conjuré en vain son inflexible père, pour se soustraire à cette union abhorrée ! » Plus de la moitié de la vérité avait été ainsi répandue à l’occasion de ces scènes intimes ; car, jamais jeune miss ne fut moins pleurante que la jeune Anna Aymer : eHe n’était, s’il faut le dire, que franche et naturelle. Jamais encore elle ne s’était évanouie ni n’avait ressenti la moindre attaque de nerfs, dans sa vie fraiche et rose de seize ans. Dreu sait toutefois les évanouissements et les crises vaporeuses dont on