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Page:Desbordes-Valmore - Le Salon de lady Betty.djvu/184

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UNE FEMME

LA DERNIÈRE TOURNÉE DU SMOGLER. gler s’écria au milieu d’un profond et tendre silence

Je vous mériterai, Jane ! je monterai vers vous. Ce commerce de vie et de mort, cette renommée

  • bruyante, tout cela vous déplaît, n’est-ce pas ? je le

quitterai ; vous m’avez vaincu. Jane leva les mains vers le ciel. — Jurez-vous. cela ? dit-elle d’une voix tremblante ; eh bien ! alors, jurez par votre honneur, jurez par votre Dieu, Frank. — Par le Dieu vivant ! répliqua Frank ; par mon honneur ; par vous, Jane ! qui èêtes tout cela pour moi !

— Mais quoi ! poursuivit-il par réflexion, comment, après ce que j’ai fait, rentrer dans la vie.or dinaire, si aride pour ceux qui n’ont rien ? J’ai tout donné : je n’ai plus rien pour nous, Jane ; et vous faire pauvre pour moi ! — Oh ! je n’ai pas peur ! s’écria-t-elle pleine de fanatisme et de tendresse : je demanderais, vois tu… je mendierais pour toi à travers le monde ! Après ces paroles qui venaient de la donner à Frank pour l’éternité, elle appuya son front sur l’épaule du jeune homme, et son cœur se fondit en un torrent de larmes. — Tu es folle, enfant !… par l’âme de mon père, tu es folle ! repartit Frank. It pleurait aussi pourtant !

!