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Ouvre-toi, cœur malade ! et vous, lèvres amères,
Ouvrez-vous ! plaignez-moi ! Dieu m’oublie ou me hait ;
Sa pitié n’entend plus mon désespoir muet ;
Sa main jette au hasard mes heures éphémères ;
Comme des oiseaux noirs dans les vents dispersés,
Lasses avant d’éclore, et sans bonheur perdues,
Elles traînent sur moi leurs ailes détendues ;
Et Dieu ne dit jamais : « C’est assez ! c’est assez ! »