Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/29

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Quand je ne te vois pas, le temps m’accable ; et l’heure
A je ne sais quel poids impossible à porter :
Je sens languir mon cœur, qui cherche à me quitter ;
Et ma tête se penche, et je souffre et je pleure.

Quand ta voix saisissante atteint mon souvenir,
Je tressaille, j’écoute… et j’espère immobile ;