Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/33

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Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle,
Quand l’eau me cherche et me fuit comme toi ;
Quand je te donne un cœur long-temps rebelle ?
Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de moi ?

Démêles-tu, dans ton ame confuse,
Les doux secrets qui brûlent entre nous ?