Page:Desbordes-Valmore - Les Pleurs, 1834.djvu/371

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Le chagrin t’a touché, mon beau garçon. Tu pleures ;
Ta lèvre tremble ; allons ! te voilà dans nos rangs ;
Tu viens d’apprendre. Oui, nous naissons expirans ;
Oui, la vie est malade avant que tu l’effleures.

Que veux-tu ? tes épis pleins de lait, verts encor,
Pour tes jeunes larcins plus attrayans que l’or,