seil de Mœris, auprès de notre bon pasteur. En la voyant ainsi pâle et troublée, il devina ce qu’elle ne pouvait lui dire, et se mit sur les pas de la jeune fille. Ses sanglots, qu’elle ne songeait plus à retenir, apprirent au bon vieillard qu’il suivait une orpheline ; et son âme s’émut de compassion. Avant d’entrer, il lui dit : Mon enfant, allez m’attendre chez Mœris, j’irai vous y chercher moi-même. Claire joignit les mains pour le suivre ; il la rendit soumise en parlant au nom de sa mère, et il entra seul.
Ce fut encore au nom de cette mère qu’il l’arracha du seuil de la chaumière où elle gémissait, quand elle l’en vit sortir le soir, et qu’elle s’élança pour entrer. Mœris la prit, en pleurant, par la main, et l’orpheline se laissa traîner où l’on voulut la conduire.
Le jeune seigneur avait retenu que la