cette sur son cœur, ce cœur qui se débattait encore entre la joie et le repentir d’avoir affligé son innocente maîtresse.
— Rose nous attend, dit-elle après un peu de silence ; viens Alexis, car elle a mon âge. Il est bien temps qu’elle choisisse, comme moi, celui qui doit la conduire toute sa vie. Viens vite ! car on souffre beaucoup d’attendre une réponse qu’on souhaite. — Il s’en ressouvenait bien, et la suivit.
— Eh bien ! mon frère ! cria Rose en le voyant revenir, pourrai-je bientôt parler ? Hâtez-vous, car je ne sais plus comment me taire ; vous restez si long-temps !
Isidore, ayant vu fuir Alexis, lui dit avec anxiété : Berger ! si tu veux être mon frère, je te donnerai l’amitié que j’aurais eue pour mes parens, que je n’ai pas connus. Jusqu’ici, je n’ai eu que des maîtres, de bons maîtres ; mais il me