Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t1.djvu/104

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LES MAINS BLANCHES.

Adrien était un enfant soigneux. Il tenait ses habits en ordre, il avait une brosse pour les brosser lui-même. Aussi, tout le monde lui disait souvent — Adrien, tu as donc un habit neuf ! sa mère l’aimait, elle en était fière : car un enfant qui aime la propreté est un bien bel enfant ! Il ne courait point exprès dans la boue. Personne ne se rappelle avoir jamais vu