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LA BRISEUSE D’AIGUILLES.

Une petite fille dont je ne peux me décider à écrire le nom, parce qu’elle serait triste qu’on la connût commençait à faire quelques ouvrages assez réguliers. Pourtant elle tenait si gauchement ses aiguilles qu’elle les brisait toutes. C’était déjà mal ; mais ce qui l’était bien plus, c’était de jeter tous ces débris à travers la chambre comme une petite sans soins, sans pré-